Amiga Impact

Hyperion rejette en bloc les accusations d’AInc.

Dans un nouveau document, disponible au format PDF sur le site hébergeant tous les fichiers relatifs à cette affaire, Hyperion réfute une à une les accusations portées par AInc. et se demande même si Amiga Inc. Delaware (AID) aurait bien acquis les droits et le contrat passé entre Hyperion et Amiga Inc. Washington (AIW), puisqu’aucun papier n’atteste ce transfert. Ils expliquent également n’avoir enfreint aucune clause dudit contrat.

On trouve également dans une deuxième partie, tous les points de la défense d’Hyperion. Même si AID était reconnu comme détentrice des droits d’AIW, le paiement ne s’est pas effectué dans les temps et aucun développement n’a été entrepris par AID. De plus, ils pointent du doigt le fait qu’AIW semblait bel et bien insolvable au moment de son rachat par Itec.

De plus, si AID détient bel et bien les droits, ils n’auraient pas respecté le contrat (notamment en ne fournissant pas le code source d’AmigaOS).

Dans la dernière partie, Hyperion réclame le droit d’utiliser la licence “AmigaOS” gratuitement, mondialement et pour une durée illimitée conformément au contrat passé avec AIW, rappelant qu’AID n’existait pas au moment de la conclusion de ce contrat.

Hyperion affirme ne pas avoir été au courant de l’insolvabilité d’AIW à l’époque, précisant que la continuité des personnes au coeur des différentes compagnies (à savoir Bill McEwen, Fleecy Moss et Pentti Kouri) laisse à penser que ceux-ci étaient au courant de l’insolvabilité d’AIW au moment du rachat par Itec et auraient caché ce fait aux créanciers. Hyperion se place ici en tant que créancier, à cause du non respect du contrat et des frais occassionnés par ce non respect.

Hyperion met également en doute la date du transfert des droits d’AIW à KMOS, se demandant si celui-ci a bien eu lieu le 30 Avril 2004.

Pour conclure, voici les arguments et autres demandes d’Hyperion :

  • Les droits de développement et d’utilisation doivent revenir à Hyperion,
  • Le transfert des droits d’AIW à KMOS/AID ne peut être justifié et Hyperion se place donc en créancier d’AIW,
  • AID doit être interdit d’utiliser les marques déposées,
  • Les droits d’AmigaOS doivent revenir à Hyperion.

Télécharger : 39HyperionAnswerShow_Case_Doc.pdf (PDF) [98 ko]