OSNews teste la Sam440 et AmigaOS

Surtout quand on voit le temps de boot, et que peu après on voit ça… 😕

Au risque de me répéter.

Au risque de troller.

Au risque de susciter l’ire de certains, et sachant que je regarde autant vers l’avenir que vers le passé, vers le newbie (dont je fais partie) que vers le vieux routier, je crois que le véritable problème de l’Amiga au sens large est la compatibilité avec les versions antérieures…

J’ai beau être de ceux qui aiment l’originalité, je constate que les processeurs et plus généralement les configurations x86 sont nettement plus économiques et disponibles, quels que soient leurs défauts.

De plus, la pression des grands éditeurs est telle que le 64 bits sera bientôt généralisé.

Enfin, je crois que l’essence de l’Amiga réside non dans le matériel ou la compatibilité (du reste les premiers changement de kikstart semblent avoir entraîné leur lot de problèmes en la matière) , mais la simplicité, la réactivité, le comportement de l’interface et plus généralement l’expérience utilisateur.

De plus (et sans vouloir imposer à tout prix un noyau unix, même si je n’ai évidemment rien contre cette compatibilité vu le nombre de logiciels disponibles en open source) je crois savoir que Qnx rivalise avec les systèmes Amiga en termes de réactivité.

En clair : plutôt que de préserver à tout prix une compatibilité directe avec les anciens logiciels bridant le développement de nouvelles solutions, je me demande (et tant pis si le sujet a déjà été abordé, ce qui est probable) s’il ne serait pas plus rationnel de repartir d’une feuille blanche assortie de systèmes d’émulation, mais de façon à peu près transparente pour l’utilisateur.

La philosophie d’un tel système serait à l’exact opposé de celle du groupe PSA. Pour les voitures de ce groupe, tout ce qui se voit est différent, tout ce qui ne se voit pas est identique. Et bien nous pouvons faire un système dans lequel tout ce qui se voit est identique, mais tout ce qui ne se voit pas est neuf, en préservant bien entendu les qualités de base du système.

Un système strictement 64 bits pour préparer l’avenir, disponible sur tout ce qui bon semblera, PowerPC en tête, à condition d’être systématiquement disponible sur x64, excluant tout code 16 ou 32 bits pour simplifier la programmation, avec (si possible : je ne suis pas programmeur! lol) une mémoire protégée par défaut tout en préservant une zone à accès commun pour faciliter la communication inter-processus, reprenant à l’identique la structure de fichiers, leurs noms et fonctions actuels afin que les développeurs s’y retrouvent, mais réécrits sans tenir compte de quelque compatibilité que ce soit afin d’être libre d’optimiser à outrance, reprise intégrale des langages de scripts, bref : réinventer la roue, oui, mais en passant de la roue pleine en bois au Pax Michelin!

Bien évidemment, viendraient se greffer par-dessus tout cela un dispositif d’émulation, je pense par exemple à des répertoires “Classic 68k” “OS4.x” “MorphOS” “AROS” considérant tout ce qui y est stocké comme relevant de l’émulation adéquate, ou tout système comparable.

Proposition lourde à réaliser, certes, mais qui aurait l’avantage de respecter l’héritage tout en s’ouvrant à l’avenir et aux nouveaux venus avec un système combinant les qualités naturelles de l’Amiga et les avantages inhérents à la modernité, sécurité en tête, et faisant de ce système une alternative crédible sachant que les pays émergents émergent et ne cessent de demander plus d’ordinateurs, mais à la puissance limitée, soit exactement le genre de machine sur lesquelles un système léger et rapide, mais héritant de plusieurs milliers d’applications, peut exprimer son plein potentiel technique et “commercial.”

Si Linux a réussi en partant de rien ou si peu (du moins du point de vue des applications “grand public”) , l’Amiga peut le faire, lui qui a été conçu dès le départ pour ce type de public.