Il s’agit en fait de la suite d’une actualité plus ancienne, datant de 2014, à savoir la restauration de disquettes Amiga contenant des oeuvres du peintre Andy Warhol réalisées sur Amiga 1000 de son vivant.
Ces oeuvres ont finalement été vendues sous forme numérique et fort cher : 3.4 millions de dollars !
Ce qui rapporté au pixel est d’un bon rapport, nous dit Croquemitaine.
Dans son article pour le site Numero.com, Alexandre Parodi quant à lui s’interroge sur la validité/authenticité de la manoeuvre puisque la résolution finale des versions numériques transmises, des images au format TIFF de 4500×6000 pixels apparemment, est largement au-delà de ce que pouvait offrir les capacités d’un Amiga 1000.
A signaler l’utilisation pour cette vente du mot “fongible”, qui s’applique habituellement à un bien matériel dont l’usage va modifier la nature. Ici les dessins vendus sont dits “non fongibles”, or ce terme devrait s’appliquer à une oeuvre qui n’a pas été redécoupée, modifiée, alors qu’ici leur résolution a été augmentée. Simple question linguistique mais qui peut induire une argumentation autour du prix.
Quelle est la plus chère ? L’originale car rare ou le fichier destination car exploitable aujourd’hui ?
Croquemitaine conclut avec ses mots : “Bref, gardez vos disquettes même si c’est des gribouillis.”
Source : Article sur le site Numero.com
3 Commentaires
J ignorais que Wharol avait réalisé 5 œuvres sur Amiga 1000 mise à part le portrait de l actrice qu il avait publiquement réalisé lors de la présentation de l Amiga 1000 durant l été 1985 et pour lequel il avait été payé par Commodore.
Les résolutions des images ne collent en aucun cas avec les capacités techniques d un Amiga 1000 de l époque. Sans certification par un spécialiste de Wharol, tout cela ne repose pas sur grand chose. Et les NFT ne prouvent rien.
Auteur
@Zeldus : Effectivement, Croquemitaine a posé la question et la bonne.
Après, ces dessins avaient été récupérés en 2014 (voir le lien qui renvoie sur la news de l’époque, news dans laquelle j’ai actualisé les différents liens dernièrement ^^).
La résolution et le format correspondent en effet à une conversion des images de l’époque dans des formats lisibles actuellement… Mais si les acquéreurs ont eu à la fois la disquette et les fichiers convertis, why not.
C est vrai que si on peut vérifier les disquettes, ça prouve l authenticité des fichiers du coup.
Les NFT sont la nouvelle mode de faire de l’argent, et parfois beaucoup. Et dans l Amiga, il y a énormément d opportunités de générer facilement des dizaines ou centaines de milliers de dollars.
Tous les développeurs de jeux de l’époque peuvent mettre en vente le code source ainsi que les »assets » sprites, backgrounds, tiles, animations et cinématiques de leurs création en vente. Pour peu que le jeu ait eu de la notoriété à l’époque, ça peut cartonner fort car bcp de quarantenaires ou de cinquantenaires d aujourd hui ont grandi avec des Amiga et sont prêts à mettre le paquet sur ce genre de choses, s ils en ont les moyens.
Shadow of the Beast ou Microcosme pourraient cartonner…