Raspberry PI2 dans Commodore 16
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Mod Ok j’apporte quelques explications :
Comme dans ce projet >>, la règle de mon petit jeu à moi est : INTERDICTION de modifier/percer/casser/… le matériel d’origine. Ce qui veut dire que je peux tout à fait démonter le tout pour remettre une carte mère de C16 comme à l’origine.
NB : La coque du C16 est EXACTEMENT la même que celle du C64 à part la couleur donc ce qui suit s’applique. Je ne sais pas pour le VIC-20 mais c’est peut-être aussi le même boîtier dans une autre couleur.
Ceci dit, c’est attaquer ce projet par la face nord car ça va apporter beaucoup de contraintes (de quoi pimenter le truc ^^). Donc quelles sont les possibilités ? En fait j’ai réutilisé les puits pour visser la carte mère du C16, de la colle chaude (qui se retire en forçant un peu) pour placer les élements comme l’alim ou le Pi et de l’adhésif pour maintenir les câbles (à voir si je les colle aussi à terme).
Pour la partir arrière j’avais besoin d’un support pour fixer mes connecteurs (son, Ethernet, HDMI, Bouton reset et ports USB). Comme mon C16 est de couleur foncée je suis parti d’une carcasse de tuner TNT que j’ai découpé au Dremel et ensuite percée pour que la carcasse découpée se pose au fond du boîtier (j’ai fait ça pour que ce soit impec vu de l’extérieur, il sera plus facile de fixer la carcasse comme la CM d’origine mais ça se verra à l’arrière et ce sera moins stable car en appui juste sur 2-3 points de vissage…). Penser à découper la carcasse pour les ergots arrières du boîtier supérieur du C16. J’ai ensuite utilisé des petits patins taraudés en plastique et les vis d’origine du C16 :
Comme une carcasse de tuner c’est pas si long j’ai pris en fait 2 morceaux que j’ai fixé ensemble (j’ai choisi mes morceaux de carcasse pour avoir un ergot sur chaque carcasse pour mettre une vis de renfort entre les 2) :
NB : Le fil marron qu’on voit entre les 2 carcasses me permet de résoudre le pb suivant : quand toutes les carcasses sont montées, ça capte bien tous les parasites et il est facile de planter le Pi juste en branchant un câble ou en touchant le métal. J’ai donc fait une boucle de masse reliée à la masse de l’alim et la masse audio.
Etape suivante : les connecteurs. Là c’est bricolage à fond à base de patrons en carton et découpage au Dremel. Pour placer le trou désiré, prendre un morceau de papier cartonné et le découper identique à la carcasse, ensuite faire des essais de mise en place du connecteur et quand c’est fini superposer le carton et la carcasse et reporter la forme à découper sur la carcasse. Mettre un gros morceau de scotch transparent avant de découper et faire attention à la chauffe qui risque d’abîmer la peinture de la carcasse…
Soyez patient, perso j’y ai passé plusieurs heures mais c’est joli au final. Mettre un coup de marqueur indélébile pour les bavures et autres ripages.Ensuite pour fixer le connecteur c’est soit il y a des vis avec le connecteur (extension HDMI) ou alors il faut le coller (ma préférence va à la super-glu mais la colle chaude doit marcher aussi). La prise Jack et le socket Ethernet c’est du recyclage donc mode bricolo à fond !
Voilà pour le moment (ouf…). Je mettrai ce post à jour bientôt.
****************** EDIT DU 04/03 ******************
Finalement le bientôt s’est transformé en presque bientôt 🙂
Je continue donc avec la partie latérale qui contient les boutons ON-OFF, la prise d’alim et les 2 ports DB9 :
Les emplacements d’origine ont été respectés. Pour la prise d’alim, vu la place à l’intérieur du C16 j’en ai profité pour intégrer l’alim 220V vers 5V/3A et donc la prise est une prise 220V comme celle-ci :
L’interrupteur est un interrupteur pour 220V donc le C16 peut rester branché au secteur sans consommer de courant.
Pour les 2 prises DB9 je suis allé au plus simple en me servant sur une carte mère de C64 que j’ai découpée pour conserver les 2 vis d’origine et fixer le tout sur la carcasse :
Par contre je n’avais pas de plaque de fixation C64 d’avance (de toutes manières elle n’aurait pas marché avec les connecteur et interrupteur 220V) donc j’ai découpé encore un bout de carcasse de tuner TNT. J’ai pu quand même prendre les dimensions sur la plaque de mon C64.
J’ai enfin utilisé une nappe + connecteur 40 broches IDE pour relier les DB9 au Pi. Les connexions sont listées ici : Recalbox – GPIO Controllers (FR)
Les 2 capas visibles au dessus de la nappe sont simplement pour apporter un peu plus de filtrage au 5V de l’alim. L’alim n’était pas à l’origine prévue pour sortir du 5V (je crois 7.5V) donc j’ai dû ajuster la boucle de régulation pour descendre à 5V. Je me suis surtout assuré que la tension d’origine était au maxi de 8V et que la puissance de sortie était au moins de 15W (5V x 3A).
Pour finir j’ai fixé les qq câbles plus longs avec des socles adhésifs et des colsons :
Côté soft j’avais démarré avec Happi Game Center mais j’en suis finalement revenu car trop de pb de stabilité, traductions approximatives…trop “bricolé” en somme. Je suis passé à Recalbox qui est bien plus propre et a une bien plus grande communauté (j’obtiens des réponses en qq heures, pas jours ou semaines ou jamais…).
Only AMIGA makes it possible !
En fait j’ai réutilisé les puits pour visser la carte mère du C16, de la colle chaude (qui se retire en forçant un peu) pour placer les élements comme l’alim ou le Pi et de l’adhésif pour maintenir les câbles (à voir si je les colle aussi à terme).
Pour fixer tes câbles, tu pourrais utiliser des embases adhésives pour collier de serrage type colson:
Selon le diamètre et l’espace dans le boitier, il en existe d’autres avec serrage intégré:
En attendant, je te félicite pour ta réalisation 😉
Mod Mod Mod Merci 🙂
C’est sûr qu’il est rapide, maintenant qu’il gère la 3D et peut même aller sur le Net (avec Raspbian) 🙂
Pour le clavier, j’ai pris la carte électronique d’un clavier USB qui gère une matrice en 8×18 (soit 144 touches). Le C16 a une matrice de 8×8 (64 touches) donc c’est ok. Il faut bien sûr vérifier que le clavier est bien détecté sous Recalbox.
Afin de voir où on peut brancher les 8 + 8 fils du C16 il faut mapper le clavier USB un peu comme ça :
Sur mon clavier USB il y avait des combinaisons vides qui n’envoyaient aucun code au Pi, il a donc fallu identifier 8 colonnes et 8 lignes pleines pour que les 64 touches du C16 génèrent un code clavier reconnu par le Pi. Attention, certaines cases vides (non reliées à un touche du clavier USB) envoyaient quand même un code (probablement que la carte sert pour tous les claviers du monde donc une case vide pour un Azerty ne l’est peut-être pas pour un Qwerty ou autre).
Le meilleur moyen de vérifier (et trouver les bons codes) est de passer en mode console sur le Pi et utiliser la commande SHOWKEY. La commande DUMPKEYS te permettra d’extraire le fichier actuel de mapping pour ton clavier USB (pour le modifier et remapper les touches au bon endroit correspondant au C16) et enfin la commande LOADKEYS te permettra d’altérer le mapping du clavier USB et utiliser ton clavier de C16 comme voulu.
Cela nécessite de souder les 16 fils du clavier (le mieux étant d’utiliser une platine intermédiaire et y souder des broches pour conserver le connecteur du clavier C16) :
et aussi de passer pas mal de temps à trouver le bon mapping.En tous cas avec un peu de patience ça se tente…ou sinon un Keyrah résoudra le pb en qq minutes mais je ne sais pas si le mapping fait par Jens marche bien sous Linux (au pire un remapping peut se faire aussi).
Only AMIGA makes it possible !
Mod Mod Mod
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