Commodore a-t-il été saboté ?
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Obligement vient de publier la traduction d’un article de Dave Haynie sur la conception de la carte prototype Amiga 3000+
On y lit :
Une sorte de catastrophe arriva ensuite. Comme beaucoup d’utilisateurs de Commodore le savent, Mehdi Ali, un ex-homme d’affaires et homme de main de Prudential Investments, fut nommé président de Commodore International. Il arriva après les différentes divisions intervenues chez Commodore International, mettant ses hommes en place pour qu’ils soient plus faciles à contrôler et, début 1991, c’était au tour de l’ingénierie. Il licencia le Dr Henri Ruben, ancien vice-président de l’ingénierie chez Commodore, et le remplaça par William Sydnes. Il s’agissait d’une personne travaillant depuis longtemps dans l’industrie informatique. Il avait des titres de gloire… ou plutôt une infamie. William Sydnes fut le chef de file du malheureux projet PCjr d’IBM, et il était la personne, chez Franklin Computer, qui accepta de refaire “à la Xerox” la ROM Apple pour le clone Apple II de Franklin Computer.
William Sydnes arriva ainsi chez Commodore et plaça Jeff Frank, l’un des ingénieurs qui travaillait encore un peu sur les PC de Commodore, en charge du groupe “New Product Development” (développement des nouveaux produits), qui était jusqu’alors le travail de Jeff Porter.
[…]
Afin de ralentir le développement du jeu de composants AA (à l’origine, nous étions censés commercialiser l’Amiga 3000+ en avril 1992), la nouvelle direction de Commodore créa l’AA Task Force, qui se réunissait une fois par semaine pour faire le point sur les puces et dire en gros que cela fonctionnait.
C’est vraiment à se demander si ces gens n’ont pas réussi à s’incruster dans la direction de la société pour couler une machine qui était trop prometteuse
A500+ / A1200 / CD32 et... Jaguar
Formidable, c’est parfaitement le genre d’articles que je prends un grand plaisir à lire, merciii. Gloire à Commodore qui restera longtemps dans nos mémoires pour ces suites de foirages faramineux, jusqu’à ce que notre génération disparaisse et emporte dans la tombe ces avanies. Parce que, faut bien l’avouer, tout le monde s’en fout maintenant. …
Cependant, si l’on arrive à sauvegarder les ressources face aux outrages du temps, il arrivera peut-être un moment dans le futur ou l’on étudiera l’histoire de la micro-informatique en détail et alors serait peut-être révélé à un plus large public le récit de ce gâchis (parmi d’autres).Et pour finir cette histoire tragique par un grand ricanement, je donne le nom d’un sketch rigolo + connu du public : Commodore64 GameSystem. Ha-Ha.
J’ai hâte de lire “Commodore The Amiga Years” pour espérer en apprendre un peu plus sur le dessous des cartes de cette période.
A500+ / A1200 / CD32 et... Jaguar
De toute facon, maintenant, l’amiga est mort :/
Mais on s’en sert toujours :p
C’est une triste réalité, on a beau retourner l’histoire de la chute de Commodore dans tous les sens, c’est l’Amiga qui en a fait les frais et qui a été balayé du monde des micro-ordinateurs.
Si tu parles a un jeune d’une vingtaine d’années des Amiga/Atari ST/CPC/Commodore 64/…, il va te regarder comme si tu venais d’une autre planète.Je trouve que les problèmes sont arrivés bien avant: Le chipset original de l’amiga a été concu entre 83 et 85 et n’a pas bougé en 91, soit 7-8 ans après au moment ou on parle de sabotage. C’était bien trop long. En 87 sortait déjà le VGA avec 256 couleurs. Et en 1991 il était deja répandu et exploité partout. L’Amiga n’a pas évolué du tout en 7 ans…
…Tout le monde s’en fout 🙁 🙁 🙁
L’amiga c’est mort pour l’écrasante majorité du genre humain. Les quelques farfelus qui y croient encore (nous vous moi?) sont regardés avec autant de condescendance que … par exemple les excentriques qui s’acharnent toujours en 2017 à rouler le dimanche en Citroën DS. Superbe véhicule, “generations ahead”, formidable plaisir à le conduire, fait tourner les têtes de quelques passionnés, mais coute la peau du cul et malgré tous les patches possibles restera inadapté à ce monde qui est passé au 21ème siècle en l’oubliant. Allez quoi.
Peut être que le jeune de 20 ans il faudrait lui donner l’exemple de Nokia. C’est assez similaire sur des points. Une entreprise à l’immense succès commercial qui cache: Des ingénieurs visionnaires mais brimés qui dépriment en voyant passer sous leurs yeux la possibilité d’exploiter des évolutions technologies déterminantes pour l’avenir des produits, un marketing & commercial aux dépenses outrancières qui plombera la boite, ambiance de lutte d’égos sous une direction instable dont toutes les décisions de fond semblent erratiques pour ceux qui n’ont pas les œillères, les produits ne manifestent plus de tendance stable, et la boite se repose finalement sur ses lauriers pour rater les virages clé de l’évolution du marché. Paf, arrive enfin la sanction: banqueroute. Fin du rêve, immense frustration des clients fidèles, dépeçage de l’idole par les rapaces. Restera un temps quelques illuminés pour y croire encore.
“Sabotage!!!” possible. Gros tas de très mauvaises décisions, c’est certain. Il y en aura d’autres. Le problème, c’est l’humain. 😉
Edit: Par pitié, ne prenez pas mon “tout le monde s’en fout” pour une pointe en direction de vos posts. Non. Je voulais dire tout le monde (les gens au quotidien) s’en fout de comment Commodore est tombé. Comme tout le monde s’en fout du sort de Nokia. Et ainsi au fil du temps Commodore devient un nom risible comme l’est déjà rapidement devenu Nokia. Exemple: quand ton smartphone de 2016 déconne t’as ton pote lourdingue qui dit “haha dis donc mon vieux, il marche pas bien ton Nokia, hin-hin” (effet méprisant, appuyé par l’utilisation d’un nom propre qui devient un objet qualificatif populaire de camouflet destiné à heurter l’amour-propre du destinataire en faisant référence à une désuétude. Ici “Ton Nokia”).
Je l’ai déjà vécu, quand un ordi ou programme dysfonctionne, commentaire “eh ben il faudrait penser à upgrader ce Commodore”. Vexant, non?
Merci d’avoir lu mon message et son édit. Bien que je sache parfaitement que “tout le monde s’en fout”. Allez, bye.
Triste, mais ça se passe souvent comme ça dans beaucoup d’industrie, l’incompétence de certains dirigeant détruit tout.
“Mais tout le monde s’en fou” la je ne serais pas si catégorique, rien que de citer les noms de Commodore ou Atari fait briller bien des regards, ces noms reste graver dans le domaine du jeux video ou de l’informatique, même chez des générations plus jeune.
Il suffit de voir le succès du retrogaming
Commodore 64 - Commodore A600 - Commodore A600 à réparer:-) - Commodore A600@ACA620 - Commodore A1200 - Commodore Amiga CD32- IBM Aptiva 486dx66 - Atari 1040 STf - Atari 520 STe - Atari 520 STe@4mb@hd 4gb - Atari MegaSTe - Atari TT030 - Atari Falcon 030 - Atari Portfolio - Atari 2600 - Atari Jaguar - Nintendo NES
Je trouve que les problèmes sont arrivés bien avant: Le chipset original de l’amiga a été concu entre 83 et 85 et n’a pas bougé en 91, soit 7-8 ans après au moment ou on parle de sabotage. C’était bien trop long. En 87 sortait déjà le VGA avec 256 couleurs. Et en 1991 il était deja répandu et exploité partout. L’Amiga n’a pas évolué du tout en 7 ans…
Oui, tu as raison leo mais est-ce que ces gens n’auraient pas été envoyés pour finir d’achever la bête ? Tant qu’elle n’est pas morte, on n’est jamais sûr.
A500+ / A1200 / CD32 et... Jaguar
En fait, c’est plutôt l’inverse. L’Amiga sera toujours là, bien après nous tous, utilisateurs de la machine au 20ème siècle. 😉
Pour le reste, je suis de l’avis de Leo. Le produit de départ était exceptionnel et ensuite il n’y a aucune évolution ou presque. L’AGA n’est qu’un OCS “bidouillé”. Le 1200 et le 4000 sont des projets revus à la baisse. Avant ça, on a vu le CDTV : machine dite multimédia sur la base d’un chipset dépassé. Dernier coup de génie : la CD-32 sans mémoire Fast, pour bien castrer ses performances.
L’arrivée massive de la 3D n’a pas du tout été anticipée. Parallèlement, les nouveaux 68K étaient de moins en moins impressionnants par rapport à leurs concurrents.
Pour résister au concept d’architecture ouverte du PC, il fallait se maintenir au top de la technologie.
PowerMac - G5 2.0 GHz - 1.7 Go RAM - Radeon 9600P 128 Mo - MorphOs 3.13 et Peg2 - G4 RIP
Mac mini - G4 1.42 GHz - 1 Go RAM - Radeon 9200 32 Mo - MorphOs 3.9
WinUAE sur HP Core2 Quad 8200
Epave de Mist FPGA remplacé par un Sidi
A1200 malade 😉 et A500 512+512Ko RAM Kickstart 1.3
Le top de la technologie était et est toujours cher.
L’Amiga 500/1200 offraient le bon compromis entre performance et budget Familial. Les autre machines étaient trop chères pour un teenager. De toutes façons, dès en 1991, le A4000 n’était plus compétitif.
La loi du marché est ainsi. L’Amiga évoluait trop lentement, Je me souviens de mon A1200 avec affichage encore entrelacé..une blague pour une machine dédié graphique. Je me suis donc collé du 640×200 jusqu’à l’achat d’un PC..
Sans parler de Motorola qui abandonna notre famille 68000..
On ne peux pas rejouer le passé mais qu’auriez vous fait si vous étiez le patron de Commodore en 1991 ?
Si j’avais ete le patron d’amiga, en 1991, ils seraient sortit avec une sortie VGA (la norme qui nous manque tellement) et qui pour moi a fait que l’amiga n’a pas eu son vrai succes, et biensur de quoi changer la ram dans le 1200 (memoire EDO) et biensur de la memoire FAST (memoire EDO), enlever la limitation de la chip AUSSI, 2mo c’est trop peu.
Pas de quoi en faire un PC, car l’amiga etait au dessus, il n’y a qu’a comparer winbows 3.1 au workbench 3.1, mais ayant eu les 2 en 1995 (PC et amiga), le manque de VGA a fait, que nombre de logiciels jeux devenaient plus joli sur PC.
Bref, voila mes griefs pour les amiga sortis apres l’a3000.
Quand au 4000, j’ai jamais trop compris le delire de la tour desktop, qui se vrille lorsqu’on appuis sur le bouton power, et qui devient instable avec un ecran par dessus (toujours faire gaffe a pas trop le bouger), bien loin de la solidite d’un a2000 qui est presque bullet proof.
Oui tout le monde s’en fou des amiga, sauf nous :p
Amiga + CPC + PC = La meme passion !
Tiens au fait la marque est toujours à vendre ou elle a été vendue ou je ne sais quoi ?
On l’achète ?
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